Après la défaite à Marseille et au terme d'une prestation digne de la fin de saison 2010 (Ou commencement je ne sais plus !) la semaine commençait bien...
Jeudi 20 janvier 2011 : Interview surrealiste de Maazou au journal 20 minutes :
FOOT - L'attaquant bordelais pense toujours pouvoir s'imposer avant la fin de son prêt...
Recrue aux statistiques décevantes, le Nigérien répond aux critiques. Avec une franchise confondante.
Quel bilan faites-vous de vos six premiers mois sous le maillot bordelais ?
Si je devais me noter, je ne me mettrais même pas un sur dix. Ce n’est pas moi. Partout où je suis passé, j’ai marqué. Je ne sais pas ce qui se passe, je me pose des questions. Il me faut un déclic. Un but suffirait.
Que pensez-vous de l’idée de recruter un attaquant ?
Je m’en fous. Les gens dramatisent, ils veulent Ronaldo ou Ibrahimovic, c’est n’importe quoi. Les attaquants, on les a. Qu’on nous donne de bons ballons, et on marquera. Je crois en mon talent. Si on me met à mon poste, je suis capable de beaucoup de choses. Mon style, c’est jouer dans l’axe et recevoir de longs ballons, comme à Monaco. C’était un jeu direct, et ça marchait. Ici, il faut faire des passes, tout ça… On joue au football. C’est plus compliqué.
Face à la déception des supporters, vous sentez-vous sous pression?
Non. Je sais que ça va venir. Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent. S’ils sont déçus, c’est leur problème, je m’en bats les couilles. Moi, je suis tranquille, j’ai mon contrat à Moscou. Je préférerais rester à Bordeaux, mais si ça ne marche pas, je rentre, pas de problème. L’entraîneur du CSKA veut me faire revenir, il ne fait que parler de moi, il m’appelle tous les jours. Il m’a dit que je serais toujours le bienvenu. La saison prochaine, eux, ils joueront la Ligue des champions.
Samedi, 22 Janvier 2011 17:08 : Jean Louis Triaud ne cache pas sa déception (Et la notre !) !?
Bordeaux était parti en début de mercato avec beaucoup d'ambition. M6 avait joué son rôle d'actionnaire en donnant une aide substantielle mais rien n'y a fait. Bordeaux tire le triste constat son son manque d'attractivité.
Jean-Louis Triaud s'est montré à la fois déçu et amer. Ce mercato d'hiver semblait réunir toutes les conditions d'un recrutement. L'envie du club, la disponibilité de liquidités et la nécessité de redonner avec un renfort un peu plus d'envie dans le groupe étaient réunis. Plusieurs joueurs ont été sondé, d'autres plus qu'approchés mais si des accords ont été trouvé à chaque fois il a manqué cette attractivité (la faute à qui ?) qui fait débloquer des dossiers.
« Cissé n’a pas le profil recherché. Le profil, c’était Gameiro. Et puis, c’est compliqué avec le Pana » a tenu a préciser le président des Girondins. « À l’heure qu’il est, la tendance est plutôt à ne pas recruter d’attaquant, faute de trouver des solutions qui nous donnent satisfaction »
Quelques heures plus tard ....
Les angevins ont donné une leçon d'envie et de réalisme aux Girondins de Bordeaux qui sortent sans avoir rien montré de cette Coupe de France. La fin de saison que l'on savait compliquée ne s'annonce pas sous les meilleurs hospices
Les joueurs n'y arrivent pas. Et leur prestation contre Angers a démontré que Bordeaux ne pouvait rêver mieux que de se maintenir cette saison. La défaite contre Angers donne un véritable coup de couteau à la bête bordelaise déjà blessée par un an de navigation à vue.
Jean Tigana était-il l'homme de la situation ? On se demande s'il y a bien un homme pour mener cette bande de joueur sans envie qui trône sur le piédestal de gloires passées. Les joueurs affirment qu'il faut mettre le bleu de chauffe. Les supporters ne peuvent que constater que les Girondins de Bordeaux ne méritent pas aujourd'hui le statut que nombreux leur donne. Tout au plus Bordeaux est redevenu un club moyen.
Cette élimination ne fait que confirmer que Bordeaux doit tourner la page et reprendre en juillet prochain de A à Z le groupe. Bordeaux n'aura d'autre choix que de repartir sur des bases seines.
Le lendemain...
Bordeaux réagit aux tags
(Certains supporters n'ont pas apprécié l'élimination des Girondins de Bordeaux en 16es de finale de la Coupe de France à Angers. Quelques heures après la défaite des hommes de Jean Tigana, le centre professionnel, le parking, les locaux de Girondins TV ainsi que ceux de la sécurité, ont été tagués. Le club a tenu à réagir via un communiqué :
«Le Club comme ses supporters déplorent les résultats de l'équipe. On comprend qu'ils manifestent leur déception sans pour autant accepter toutes formes de violence ou de vandalisme. Ces agissements ne peuvent être le fait d'authentiques fidèles.».
Je vous passe aussi le superbe anniversaire des 130 ans des Girondins fété comme il se doit par les dirigeants, une com de merde et un maillot de chiotte...
Voici une brève présentation de ses joyeux drilles qui ont fait ou font la pluie et le beau temps de la 12. Si vous cherchez des places, dites que vous etes un cousin éloigné des frères Di Zeo….
1969 : La première barra appelée « la barra de Cocusa » voit le jour du nom de son capo surnommé « el carnicero » (le boucher) tout un programme… il y règnera jusqu’en 1981
1981 : José Barrita « el abuelo » (le grand père du à ses cheveux blancs) d’origine italienne sera le premier à utiliser la « Doce » pour parvenir à ses fins. Il a la bonne (?) idée de créer une association pour recueillir des fonds pour le financement de la barra. Supporters, joueurs et dirigeants mettent la main à la patte… 
C’est le véritable début des guerres intestinales du pouvoir et de l’argent. En 1991, soupçonné de puiser dans les caisses il reçoit 10 coups de couteau pas des dissidents de la barra. Après quelques jours d’hospitalisation il reprendra finalement le contrôle de la tribune.
1994 : Après la mort de 2 supporters de River dans une bagarre, il est arrêté et condamné à 9 ans de prisons (Libéré après 4 ans de prison il ne retournera jamais à la bombonera, il est décédé en 2001 d’une maladie pulmonaire).
1995 : Raphaël Di Zeo, un de ses capos les plus proches prend la relève. Il va avec son frère Fernando aller bien plus loin dans la surenchère et la violence. Il devient rapidement un personnage incontournable du club (amis des joueurs et proche du pouvoir politique), ses arrivées aux stades en déplacement sont retransmises en direct à la télévision….Il est loin le temps où la barra ne contrôlaient que les stands autour du stade et les places de parking ! 
2007 : Il est condamné avec son frère à 4ans et 3 mois de prison pour une agression par arme sur un « barrabrava » de Chacarita datant de 1999.(Rafael à droite entouré de ses gorilles).
2008 : Petites agressions entre amis, la guerre de succession fait rage. D’un coté Alejandro Falcigno bras droit de Raphaël, Marcelo Aravena un ancien lieutenant de « El Abuelo », et un dénommé Mauro Martín (Ci-dessous à gauche)
C’est finalement ce dernier qui prendra les commandes de la « 12 » dans cette lutte interne face aux fidèles de Di Zeo dont il faisait pourtant partie avant sa condamnation. Il ne lui sera jamais pardonné sa traîtrise…
11 Avril 2010 : Rafa est autorisé à sortir de prison en régime
de semi-liberté. 
Pour la petite histoire plusieurs membres influents de la 12 et proches de Raphael ont fait le déplacement en Afrique du Sud (CF l’article de so foot). Mauro Martín. L’actuel chef a peut être senti le vent tourner car il n’a pas fait le déplacement en Afrique du Sud…
Qui n’a jamais rêvé de voir un derby Boca/River dans cet antre mythique jaune et bleu dans un brouillard de papelitos, qui n’a jamais rêvé de sauter dans les gradins (torse nu de préférence avec les ripes longues et de la colle plein les narines c’est tendance en Amsud) au rythme des puissants « bombos » ?
Petit retour en arrière nous sommes à l’aube du 20em siècle et une poignée d’immigrants italiens créent le CABJ. A la création du club celui ci évolue les premières années en rose (tiens, tiens des supporters de la Juve ?) mais a force d’essuyer les quolibets de ses adversaires le club changera plusieurs fois de couleurs. Selon la légende, après une défaite (le perdant devant changer de couleur) un des membres du directoire décida alors d’adopter la couleur du pavillon du premier bateau qui accosterait sur les quais de la Boca, et ce fut un bateau suédois…
Le stade quand à lui fut inauguré en 1940 il est l’œuvre d’un architecte yougoslave qui se serait inspiré d’une boite de bonbons que les argentins lui avaient offert en guise de bienvenu. La légende était née, et on lui colla le surnom de « Bombonera » car pour les puristes que vous etes son nom officiel est « Alberto J. Armando ». Il est vrai que son architecture est pour le moins plutôt curieuse et on a l’impression que le gazier a manqué de place pour achever son œuvre ou de budget (il a collé une façade d’immeuble administratif de 5 ou 6 étages en guise de tribune présidentielle).
Aujourd’hui ce sont à peu près 49.000 dingues (chiffre officiel mais à revoir très certainement à la hausse) qui s’entassent dans ses travées dont la fameuse Doce (Douze, comme douzième homme). La « Doce » comme ils l’appellent en Argentine, une des barras bravas les plus dangereuses du pays…
Tout commence en 1925 lors d’une tournée estivale du CABJ, un supporter voyage avec l’équipe et le staff technique, il sera surnommé affectueusement « el jugador numero doce » (le douzième joueur, c’est peut être d’ailleurs le premier grand chelem non ?).
Si vous faites le voyage sur les terres de Carlos Gardel n’oubliez pas que le quartier de la Boca, malgré le très touristique Caminito, est un terrain miné. Si vous voulez assister à un match, allez y accompagné (Bibo à peut être un cousin éloigné dans le secteur) ou bien en « excursion » via des agences de voyages (pratiquement tous les hôtels vous proposent ce pèlerinage ça vous donnera l’impression d’être en dep). Le prix des places est sensiblement le même qu’en Europe mais cela représente un bon budget pour un argentin, il est donc assez facile d’obtenir une place (en dehors des grands classiques) la plupart des matches se jouant dans des stades aux 2/3 remplis.
Sachez enfin que même si leur tifos ont le goût de l’Italie (un peu comme leur pizza d’ailleurs) ils sont à cent mille lieues du modèle Ultra, le supporter militant ce n’est pas leur tasse thé (plutôt de maté pour faire couleur locale) et pour avoir discuté avec un Hincha de Boca, avoir dans leur tribune un néo-nazi ou un violeur d’enfant (ce sont ses propres termes) ça ne les dérange pas pourvu qu’ils aient la passion boquense. Les barras bravas s’apparentent plus à un groupe mafieux avec gestion économique du stade et des alentours mais aussi avec une influence très forte au sein du club (racket des dirigeants et des joueurs). Leur « popularité » en argentine est si importante (certains ont voyagé avec les joueurs pour la coupe du monde) qu’il n’est pas rare que leur arrivée au stade soit filmée en direct avec interviews des capos à la sortie du bus, imaginez la Fouine donnant la réplique à PPDA avec 3 grammes dans chaque bras !
Si vous tentez l’aventure en solitaire évitez tous signes extérieurs de richesses, évitez soigneusement la tribune de la Doce y… suerte.
Présentation de La Doce en suivant.
C’est beau un monde qui joue ! Lorsque mon père m’a acheté les dernières addidas Mar del Plata 78 j’ai toujours attendu impatiemment la coupe du monde, c’était pour moi l’événement phare du football, la roll royces du tapis vert avec son concentré de stars, bref le must du ballon rond.
Cependant à l’image du mythe du bonhomme en rouge qui descend par la cheminée, je me suis vite rendu compte que cela n’était que foutaise et que mes 2 rêves de gamin avait finalement un point en commun, celui du commerce.
Pourtant cette année j’ai fait un (gros) effort et regardé plus de matches que les 4 dernières compétitions réunies, certainement déçu par les prestations des 6 derniers mois de notre équipe au scapulaire ou peut être pour retrouver cette innocence enfantine qui m’habitait pendant le mundial argentin de 78.
C’est avec mes yeux d’adulte que j’ai suivi cette 15eme édition du fast foot.
Le constat est sans appel...
Une organisation clé en main tous frais payés par les gros sponsors, un pays organisateur qui cache sa misère pour faire bonne figure en rasant les ghettos pour faire place à des stades ultra modernes et en relogeant ses habitants dans d’autres ghettos plus petits, l'interdiction de la vente ambulante de boissons et autres casse dalles pour protéger l’exclusivité du marché confié à Coca Cola Company, bref j'en passe et des meilleurs.
L’âme des stades a également disparu remplacée par des vuvuzelas pour masquer le manque d’ambiance et par des spectateurs soucieux de leur déguisement qui passent leur temps à se chercher désespérément sur les écrans géants. La plupart d’entre eux ayant gagné leur précieux sésame grâce à un des nombreux tirages au sort proposés par les majors de la grande distribution en renvoyant 10 codes barres d’un yogourt insipide. Cette nouvelle race de spectateurs donne aux stades un parfum d’avant mur de Berlin où les stades étaient remplis par les meilleurs ouvriers et autres militaires de l’ex rideau de fer.
Que dire du niveau footballistique, les stars sont au ralenti et les autres sont au bout du rouleau après une saison européenne éprouvante. Fini l’exotisme des nouveaux pays ou des nouvelles têtes sur les albums panini, 9 joueurs sur 10 évoluant en Europe. En plus on nous prend pour des dindons en voulant nous faire croire qu’on va nous proposer un football bien léché avec 3 matches de préparation, alors que certains ont du mal a trouver un système de jeu sur une saison régulière.
Que nous réserve l’édition brésilienne 2014 dans cette surenchère d’argent et d’audimat ? Des stades remplis de danseuses en string, des matches saucissonnés en quart temps joués sur fond de samba techno, exit la séance de tirs au but remplacé par le vote des téléspectateurs via SMS ?
Je vous connais les nanas en string ça vous ferait plaisir ! Qui sait, peut être qu’un jour la World Cup sera interdite aux moins de 18 ans et visible à partir de minuit …scènes trop immorales pourra t’on lire sur Télérama.
LES OLD BROTHERS EN VACANCES
Tout change. Quand j’ai proposé de faire le résumé du week-end, j’avais en mémoire les résumés de déplacement de la feuille d’info ou d’ultra kiri « nous étions 5 ultras à partir à Sochaux en ce 23 décembre, côté ambiance c’était un peu froid, heureusement notre équipe a su s’imposer, il faut se mobiliser davantage » mais quand j’ai vu les envolées lyriques du blog, j’ai commencé à m’inquiéter.
Tout change. Les déplacements aussi, mais ça c’est plutôt une bonne nouvelle. J’avais souvenir de bus enfumés et de pipi dans les bouteilles en plastique. Maintenant on voyage dans une voiture tout confort et on se soulage dans les lieux adéquats, certains sont même effarouchés par leur propreté parfois douteuse ! Avant on ne se déplaçait que pour des matches ou des tournois, maintenant on par en week-end sur la Côte et on amène même Madame.
Donc je vous fais un résumé old school :
En cette soirée ensoleillée du mois de mai nous sommes sept à prendre la route du sud est. Les jours se déroulent entre gabians, bateau, étoiles de mer, catamaran, baignades, défilé de maillots sexy, plancha à transporter, mojitos, bronzage, rencontre avec des stars internationales (Veronika Loubry, Nathalie Simon, Josée Dayan, Guillaume du film « nos jours heureux », entre autres - il faut dire que nous sommes en plein Festival de Cannes), karaoké, compétitions endiablées (sportives et intellectuelles), cocktails, coups de soleil, pain bagnat, promenade, oursins, botanique, rosé de Provence, quizz, chorégraphies, chips et bières (quand même).
Si tous les déplacements sont comme celui-là, vous avez bien fait de nous convier, dorénavant on vous suivra partout !
Allez les filles, il faut se mobiliser davantage, hop, hop, hop !
Dans tous les cas merci à Sylvain, Francine et Lola pour cet accueil digne des plus grands (que nous sommes, on a quand même gagné haut la main le grand jeu du dimanche soir sans l’aide de personne, rien à voir avec Google et le fait que l’animateur soit un ancien adhérent Ultras). Merci aussi à Florent du Old Clan d’être venu partager un moment avec nous.
Finalement le Var, ce n’est pas si loin ça dépend qui conduit...
Non inutile d'insister cet article ne sera pas un alibi bidon pour faire des jeux de mots foireux genre Athènes Ben Arfa (c'est caca, mais ça on y reviendra ...) ou je vais écrire un article Athènes (foot, culture, bouffe, ...) (oui je sais que certains au fond de la classe n'ont pas compris la subtilité de celui-ci ... !! Bref je vais vous narrer (Jean) notre périple périlleux au Pirée (ou à Olympiakos comme dirait un ami somalien).
Step 1 : le pain est-il cuit ?
La réponse est évidemment non et par voie de conséquence les occupants du véhicule amphibie N°1 durent patienter quelques instants , certains en profitant pour s'enquiller un petit wiki derrière les oreilles : le ton était donné : retard et booze (comme disent nos voisins british, prononcé bouze, vous voyez le rapport maintenant, n'est-il pas ?!)!
Le trajet nocturne se passa sans encombres majeures sauf pour Fred (alias « Poumon pur comme un songe une nuit d'été » en Navajo) ...
Step 2 : les roumains sont-ils tous des enculés ?
Pourquoi tant de haine me direz-vous , et bien tout simplement parce que le tenancier malin de notre auberge n'hésita pas à nous indiquer une mauvaise direction pour rejoindre l'aéroport !!!!! Et quand dans nos bagages nous transportons Ludo (alias « Moi les avions j'aime les voir décoller quand je suis pas dedans » toujours en Navajo) ... et ben on sert les miches, ou plutôt, (non pas le chien de Mickey !!) on les dessert eu égard l'odeur nauséabonde régnant pas courtes mais tenaces périodes dans le véhicules N°1 ! Finalement un autochtone (mot grec signifiant « suivez mon auto ») alias Dalkiaman nous remis sur les bons rails ....
Le contact avec le véhicule estampillé 2 eu finalement lieu 10 minutes avant embarquement !!!
Tout allant pour le mieux dans le meilleur des mondes nous apprîmes au même moment que l'avion de retour était annulé ... chacun usant de subterfuges plus ou moins efficaces pour prévenir ces dames que le retour des êtres aimés (voire adulés) serait légèrement retardé.
Bon allez faut se bouger le cul dans 10 minutes on décolle !!! Quel con ce vieux steward hollandais aux tendances sexuelles douteuses !! (Fallait être là pour comprendre)
Step 3 : les athéniens s'atteignirent (ça veut pas dire grand chose mais on se pose sain (à peu près) et sauf au pays des Hellènes)!
Une fois les sacs posés à l'hôtel nous avons retrouvé le reste des troupes avant de nous diriger vers le Pirée dans un tram spécialement réservé pour nous autres mais dont la taille était aussi adaptée qu'un slip taille XS pour Rocco Siffredi, et ce afin ... d'attendre pendant près de 3 heures à jeùn à Athènes. Les Girondins bien que poussifs nous offrirent une belle victoire et les grecs eux nous offrirent une volée de différents objets contenant des liquides variés pas toujours catholiques ni orthodoxes d'ailleurs !
La soirée se passa dans le calme et la décontraction autour d'un giro pita et de quelques pintes.
Et kalinikta ce que tu veux avant d'aller se coucher.
Step 4 : La fille du bédouin !!!
Là fallait y être pour vivre cette journée oh combien culturellement enrichissante. Après une visite à nos camarades grévistes, nous eurent la chance, que dire, le bonheur d'admirer la relève de la garde avec sabot en bois et pompons, mini jupe en peau de zob et mime tout en un : sont forts ces hellènes !!! Pendant ce temps là le Black Block tentait de vider les quelques banques de la City athéniennes .
Mais nous pendant ce temps là on matait le stade olympique (pas le super vieux d'avant Jean Claude , ni celui super jeune d'après Jean Charles, celui d'entre les deux) où l'équipe du FC Barcelone eut la chance, que dis-je, le privilège de nous rencontrer : putain qui sont grands ces cons-là !!!
Après avoir rempli nos panses de quelques victuailles locales (merci pour la moussaka Fred et consort) , le tout arrosé d'Ouzo et de vin rouge local, nous entonnâmes quelques balades lyriques dans les rues de Plaka pour le plus grand bonheur des mélomanes loco !!!! Et là oh miracle (parakalo grand pope !!) nous tombèrent (presque au sens propre)sur mister Webb (arbitre et non spécialiste de l'internet !!) pour une photo d'anthologie (il est bronzé comme s'il vivait à Liverpool ... mais dans un salon de bronzage).
La soirée : ben là fallait vraiment y être , et encore , même ceux qui y étaient ne s'en rappellent pas alors : kalinikta again !!! Et grand merci à ceux qui partirent chercher les brebis égarées (fait pas bon être une brebis chez les hellènes , « feta maline et on te sire ta kiche » proverbe du Péloponnèse).
Step 5 : quand les chiottes ressemblent à Verdun un jour de 1916 !!
Et oui il fallait bien que cela arrive après tous ces abus , nos vieux corps meurtris hurlèrent leur douleur et se vidèrent de leur substantifique moelle (touch down !!!!!!) : odeur, bruit, consistance et volume tout y était , les Ninjiski du pot à l'oeuvre avec une seule morale : dommage pour le suivant !!!
De façon très anecdotiques certains sirotèrent quelques pintes devant la télé qui diffusait Roma-Pana , d'autres plus sportifs allant jusqu'à se déplacer au stade Olympique pour Pana-Barça afin de vérifier le sens de l'hospitalité hellène version basket ball.
Dernières bières, dernières clopes, dernière nuit et retour chez les Gaulois !
Step 6 : quand Eole touche les étoiles (mais tache son futal) !
30 à 14 rien à dire : good game ! Là aussi fallait ... ne pas y être !
L'espèce humaine est pleine de surprises et porteuse d'espoir pour les générations à venir (enfin celles de Mika the Driver ont dû en chier (c'est le cas de le dire) grave le lendemain !).
Allez à plus et que la force soit avec vous !
Dark Vachier
Pour cet historique 8em de finale aller de la Champions League nouvelle formule, beaucoup de spécialistes s’accordent à dire que Bordeaux à tirer le gros lot mais oublient de préciser que le son de cloche est le même coté grec.
Si on regarde de plus près le palmarès de l’Olympiakos on s’aperçoit qu’ils pratiquent cette compétition depuis plus de 13 ans, sans vous parler de l’environnement qui s’apparente à un véritable traquenard (joueurs et supporters inclus).
Je vous propose une petite introduction avec l’équipe du Pirée et le Gate 7 pour mieux appréhender ce qui nous attend le mardi 23 février.
Fondé le 10 mars 1925, l’Olympiakós Le Pirée (Ολυμπιακός Σύνδεσμος Φιλάθλων Πειραιώς - Olympiakós Sýndesmos Filáthlon Pireós - Olympiakos association des supporters du Pirée) est un clubomnisports basé au Pirée et est souvent appelé familièrement Thrylos (« Légende » en grec). 
Ses supporters se recrutent traditionnellement dans la classe ouvrière, au Pirée et dans les îles (d'où sa rivalité classique avec le Panathinaikos, considéré comme le club des classes aisées d'Athènes).
L'Olympiakos est considéré comme l'un des 3 plus grands clubs de football en Grèce et est l'un des 4 clubs grecs à n'être jamais descendus à l'échelon inférieur. C'est aussi le club de football grec le plus titré avec 37 titres de champion de Grèce, 24 Coupes de Grèce et 3 Supercoupes de Grèce
La capacité du stade est assez "petite" pour un club tel que l'olympiakos, mais au Pirée, une loi interdit à tout bâtiment de dépasser une certaine hauteur. De ce fait, impossible d'aller plus haut que 33 500 places. Le président a alors eu l'idée de creuser pour que le stade soit en partie dans la terre, pour pouvoir avoir plus
de places, et donc etre plus haut. Mais le stade KARAISKAKI se situe a environ 600-700 metres de la mer... Donc le projet a été refusé pour cause de sécurité, vu que dans le sol la terre est fragile et boueuse. Le président a donc été contraint de faire un stade de 33 500 places. Il en voulait 45 000…. (11 500 branques de plus !).
http://www.stadia.gr/karaiskaki/karaiskaki-gr.html
Le 8 févrirer 1981, le derby Olympiakos-AEK au Pirée. Le match que tout le monde voulait voir, a tel point qu’environ 3000 personnes ont réussi a rentrer dans le stade sans ticket... Olympiakos gagne le match 6-0 !! Dans l'euphorie, tout le monde veut aller faire la fete dans les rues. Ca se bouscule a la porte 7, mouvement de foule... Des personnes sont piétinées, d'autres asphyxiées... Une partie de la GATE7 s'effondre et écrase quelques supporters... Au total, 21 morts… Depuis ce jour, tous les supporters fanatiques se réunissent dans la GATE7 du stade Karaiskaki pour supporter l'Olympiakos. Tous les sièges du stade sont rouges, sauf 21... 21 sièges sont de couleurs noires dans la GATE7, en leur mémoire. Personne ne se met a ces places, elles restent libre, mais sont occupées par leurs âmes.
A chaque match, on peut entendre le fameux : ADERFIA ZEITE ESEIS MAS ODIGITE (frères, vous vivez, c'est vous qui nous guidez..) chanté à l'unisson par les différents groupes ultras (Gate 7, Porto Leone, Saints 7, Athens 7,Neo Faliro, Misfits, Stratia, Kallipoli, et j'en oublie...).
gate7 : http://www.gate7.gr/
ultras : http://www.ultras.gr
Porto Leone : http://www.portoleone7.gr/
Saints : http://www.saints7.com/
Athens7 : http://www.athens7.gr/
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