“Salut Moussa, comment va ton genou depuis ta grave blessure survenue à Monaco ?”

Moussa Maazou : “ça va mieux ! C’est vrai, je me suis gravement blessé, mais heureusement, il me restait 3 ans de contrat avec le CSKA MOSCOU. Donc no stress, détendu du zgeg Moussa !”

“Comment as-tu vécu la relégation de l’AS Monaco ?”

MM : “L’ASM en Ligue 2 ? Ben, je m’en suis un peu branlé la nouille puisque je savais que je retournais à Moscou en fin de saison.”

“Justement ton retour à Moscou, pas trop dur ?”

MM : “C’est vrai qu’ici c’est moins beau qu’à Monaco ! Mais bon, vu le salaire que je palpe, j’m'en tapote le noeud à gland du paysage !”

“Vu la richesse de l’effectif, ça va être difficile pour toi de gagner ta place de titulaire au CSKA ?”

MM : “Bof, que je joue ou que je joue pas : je suis payé pareil ! Donc moi, le statut de titulaire je m’en flagèle le rouleau de printemps avec une branche d’olivier !”

“Es-tu toujours ambassadeur de l’Unicef au Niger ?”

MM: “Non j’ai arrêté avec ces conneries là, ils voulaient pas me filer de fric, rien, peau d’zob ! Y a pas marqué soeur Térésa là !”

“Gardes-tu un oeil sur les résultats des Girondins ?”

MM: “Les Girondins je m’en cogne les glaouis à coup de manche de balalaïka: ils sont pas dans la poule du CSKA en Ligue des Champions !”

” un petit message à passer aux supporters bordelais ?”

MM : “les supporters ? Je m’en bats les couilles avec une pelle à tarte en argent de cette bande de smicards !”

” et plus particulèrement aux Old Brothers ?"

MM : "les vieux cons ?! j'en ai rien à branler de ces vieilles tanches qu'ils aillent se brosser chez plumeau"

                                             ” Regardez, j’arrive à m’en battre les couilles sans les mains ! “

Après la défaite à Marseille et au terme d'une prestation digne de la fin de saison 2010 (Ou commencement je ne sais plus !) la semaine commençait bien...

Jeudi 20 janvier 2011 : Interview surrealiste de Maazou au journal 20 minutes :

FOOT - L'attaquant bordelais pense toujours pouvoir s'imposer avant la fin de son prêt...

Recrue aux statistiques décevantes, le Nigérien répond aux critiques. Avec une franchise confondante.

Quel bilan faites-vous de vos six premiers mois sous le maillot bordelais ?

Si je devais me noter, je ne me mettrais même pas un sur dix. Ce n’est pas moi. Partout où je suis passé, j’ai marqué. Je ne sais pas ce qui se passe, je me pose des questions. Il me faut un déclic. Un but suffirait.

Que pensez-vous de l’idée de recruter un attaquant ?

Je m’en fous. Les gens dramatisent, ils veulent Ronaldo ou Ibrahimovic, c’est n’importe quoi. Les attaquants, on les a. Qu’on nous donne de bons ballons, et on marquera. Je crois en mon talent. Si on me met à mon poste, je suis capable de beaucoup de choses. Mon style, c’est jouer dans l’axe et recevoir de longs ballons, comme à Monaco. C’était un jeu direct, et ça marchait. Ici, il faut faire des passes, tout ça… On joue au football. C’est plus compliqué.

Face à la déception des supporters, vous sentez-vous sous pression?

Non. Je sais que ça va venir. Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent. S’ils sont déçus, c’est leur problème, je m’en bats les couilles. Moi, je suis tranquille, j’ai mon contrat à Moscou. Je préférerais rester à Bordeaux, mais si ça ne marche pas, je rentre, pas de problème. L’entraîneur du CSKA veut me faire revenir, il ne fait que parler de moi, il m’appelle tous les jours. Il m’a dit que je serais toujours le bienvenu. La saison prochaine, eux, ils joueront la Ligue des champions.

Samedi, 22 Janvier 2011 17:08 : Jean Louis Triaud ne cache pas sa déception (Et la notre !) !?

Bordeaux était parti en début de mercato avec beaucoup d'ambition. M6 avait joué son rôle d'actionnaire en donnant une aide substantielle mais rien n'y a fait. Bordeaux tire le triste constat son son manque d'attractivité.

Jean-Louis Triaud s'est montré à la fois déçu et amer. Ce mercato d'hiver semblait réunir toutes les conditions d'un recrutement. L'envie du club, la disponibilité de liquidités et la nécessité de redonner avec un renfort un peu plus d'envie dans le groupe étaient réunis. Plusieurs joueurs ont été sondé, d'autres plus qu'approchés mais si des accords ont été trouvé à chaque fois il a manqué cette attractivité (la faute à qui ?) qui fait débloquer des dossiers.

« Cissé n’a pas le profil recherché. Le profil, c’était Gameiro. Et puis, c’est compliqué avec le Pana » a tenu a préciser le président des Girondins. « À l’heure qu’il est, la tendance est plutôt à ne pas recruter d’attaquant, faute de trouver des solutions qui nous donnent satisfaction » 

Quelques heures plus tard ....

Les angevins ont donné une leçon d'envie et de réalisme aux Girondins de Bordeaux qui sortent sans avoir rien montré de cette Coupe de France. La fin de saison que l'on savait compliquée ne s'annonce pas sous les meilleurs hospices

Les joueurs n'y arrivent pas.  Et leur prestation contre Angers a démontré que Bordeaux ne pouvait rêver mieux que de se maintenir cette saison. La défaite contre Angers donne un véritable coup de couteau à la bête bordelaise déjà blessée par un an de navigation à vue.

Jean Tigana était-il l'homme de la situation ? On se demande s'il y a bien un homme pour mener cette bande de joueur sans envie qui trône sur le piédestal de gloires passées. Les joueurs affirment qu'il faut mettre le bleu de chauffe. Les supporters ne peuvent que constater que les Girondins de Bordeaux ne méritent pas aujourd'hui le statut que nombreux leur donne. Tout au plus Bordeaux est redevenu un club moyen.

Cette élimination ne fait que confirmer que Bordeaux doit tourner la page et reprendre en juillet prochain de A à Z le groupe. Bordeaux n'aura d'autre choix que de repartir sur des bases seines. 

Le lendemain...

Bordeaux réagit aux tags

(Certains supporters n'ont pas apprécié l'élimination des Girondins de Bordeaux en 16es de finale de la Coupe de France à Angers. Quelques heures après la défaite des hommes de Jean Tigana, le centre professionnel, le parking, les locaux de Girondins TV ainsi que ceux de la sécurité, ont été tagués. Le club a tenu à réagir via un communiqué :

«Le Club comme ses supporters déplorent les résultats de l'équipe. On comprend qu'ils manifestent leur déception sans pour autant accepter toutes formes de violence ou de vandalisme. Ces agissements ne peuvent être le fait d'authentiques fidèles.».



Je vous passe aussi le superbe anniversaire des 130 ans des Girondins fété comme il se doit par les dirigeants, une com de merde et un maillot de chiotte... 

Qui n’a jamais rêvé de voir un derby Boca/River dans cet antre mythique jaune et bleu dans un brouillard de papelitos, qui n’a jamais rêvé de sauter dans les gradins (torse nu de préférence avec les ripes longues et de la colle plein les narines c’est tendance en Amsud) au rythme des puissants « bombos » ?

Petit retour en arrière nous sommes à l’aube du 20em siècle et une poignée d’immigrants italiens créent le CABJ. A la création du club celui ci évolue les premières années en rose (tiens, tiens des supporters de la Juve ?) mais a force d’essuyer les quolibets de ses adversaires  le club changera plusieurs fois de couleurs. Selon la légende, après une défaite (le perdant devant changer de couleur) un des membres du directoire décida alors d’adopter la couleur du pavillon du premier bateau qui accosterait sur les quais de la Boca, et ce fut un bateau suédois…

Le stade quand à lui fut inauguré en 1940 il est l’œuvre d’un architecte yougoslave qui se serait inspiré d’une boite de bonbons que les argentins lui avaient offert en guise de bienvenu. La légende était née, et on lui colla le surnom de « Bombonera » car pour les puristes que vous etes son nom officiel est « Alberto J. Armando ». Il est vrai que son architecture est pour le moins plutôt curieuse et on a l’impression que le gazier a manqué de place pour achever son œuvre ou de budget (il a collé une façade d’immeuble administratif de 5 ou 6 étages en guise de tribune présidentielle).

Aujourd’hui ce sont à peu près 49.000 dingues (chiffre officiel mais à revoir très certainement à la hausse) qui s’entassent dans ses travées dont la fameuse Doce (Douze, comme douzième homme). La « Doce » comme ils l’appellent en Argentine, une des barras bravas les plus dangereuses du pays…

Tout commence en 1925 lors d’une tournée estivale du CABJ, un supporter voyage avec l’équipe et le staff technique, il sera surnommé affectueusement « el jugador numero doce » (le douzième joueur, c’est peut être d’ailleurs le premier grand chelem non ?).

Si vous faites le voyage sur les terres de Carlos Gardel n’oubliez pas que le quartier de la Boca, malgré le très touristique Caminito, est un terrain miné. Si vous voulez assister à un match, allez y accompagné (Bibo à peut être un cousin éloigné dans le secteur) ou bien en « excursion » via des agences de voyages (pratiquement tous les hôtels vous proposent ce pèlerinage ça vous donnera l’impression d’être en dep). Le prix des places est sensiblement le même qu’en Europe mais cela représente un bon budget pour un argentin, il est donc assez facile d’obtenir une place (en dehors des grands classiques) la plupart des matches se jouant dans des stades aux 2/3 remplis.

Sachez enfin que même si leur tifos ont le goût de l’Italie (un peu comme leur pizza d’ailleurs) ils sont à cent mille lieues du modèle Ultra, le supporter militant ce n’est pas leur tasse thé (plutôt de maté pour faire couleur locale) et pour avoir discuté avec un Hincha de Boca, avoir dans leur tribune un néo-nazi ou un violeur d’enfant (ce sont ses propres termes) ça ne les dérange pas pourvu qu’ils aient la passion boquense. Les barras bravas s’apparentent plus à un groupe mafieux avec gestion économique du stade et des alentours mais aussi avec une influence très forte au sein du club (racket des dirigeants et des joueurs). Leur « popularité » en argentine est si importante (certains ont voyagé avec les joueurs pour la coupe  du monde)  qu’il n’est pas rare que leur arrivée au stade soit filmée en direct avec interviews des capos à la sortie du bus, imaginez la Fouine donnant la réplique à PPDA avec 3 grammes dans chaque bras !

Si vous tentez l’aventure en solitaire évitez tous signes extérieurs de richesses, évitez soigneusement la tribune de la Doce y… suerte.

Présentation de La Doce en suivant. 

LES OLD BROTHERS EN VACANCES

Tout change. Quand j’ai proposé de faire le résumé du week-end, j’avais en mémoire les résumés de déplacement de la feuille d’info ou d’ultra kiri «  nous étions 5 ultras à partir à Sochaux en ce 23 décembre, côté ambiance c’était un peu froid, heureusement notre équipe a su s’imposer, il faut se mobiliser davantage » mais quand j’ai vu les envolées lyriques du blog, j’ai commencé à m’inquiéter.

Tout change. Les déplacements aussi, mais ça c’est plutôt une bonne nouvelle. J’avais souvenir de bus enfumés et de pipi dans les bouteilles en plastique. Maintenant on voyage dans une voiture tout confort et on se soulage dans les lieux adéquats, certains sont même effarouchés par leur propreté parfois douteuse ! Avant on ne se déplaçait que pour des matches ou des tournois, maintenant on par en week-end sur la Côte et on amène même Madame.

Donc je vous fais un résumé old school :

En cette soirée ensoleillée du mois de mai nous sommes sept à prendre la route du sud est. Les jours se déroulent entre gabians, bateau, étoiles de mer, catamaran, baignades, défilé de maillots sexy, plancha à transporter, mojitos, bronzage, rencontre avec des stars internationales (Veronika Loubry, Nathalie Simon, Josée Dayan, Guillaume du film « nos jours heureux », entre autres - il faut dire que nous sommes en plein Festival de Cannes), karaoké, compétitions endiablées (sportives et intellectuelles), cocktails, coups de soleil, pain bagnat, promenade, oursins, botanique, rosé de Provence, quizz, chorégraphies, chips et bières (quand même).

Si tous les déplacements sont comme celui-là, vous avez bien fait de nous convier, dorénavant on vous suivra partout !

Allez les filles, il faut se mobiliser davantage, hop, hop, hop !

Dans  tous les cas merci à Sylvain, Francine et Lola pour cet accueil digne des plus grands (que nous sommes, on a quand même gagné haut la main le grand jeu du dimanche soir sans l’aide de personne, rien à voir avec Google et le fait que l’animateur soit un ancien adhérent Ultras). Merci aussi à Florent du Old Clan d’être venu partager un moment avec nous.

Finalement le Var, ce n’est pas si loin ça dépend qui conduit...